[OE de Toul] : Dissolution de mariage : Jo9183 et Balsamo85

Balsamo revenu a Treves pour la fin de cette audience apercu en arrivant sa fille et sourit... il lui fit de petit signe de la main et passa lui faire un bisous .. puis alla reprendre sa place.... en entendant les paroles de Uriel il eut un sentiment d'indignation... il eut du mal a le cacher mais se leva prendre la parole...

Citation :

Peu après le mariage, la relation s'étiole avec la distance que prend Balsamo.
Ce dernier cependant garde un certain intérêt parental pour sa fille Maellys

Uriel! avec le respect que je te dois je n'ai pris aucune distance .... j'ai eu quelques periodes d'absence oui mais notre histoire etait une belle histoire ...quoi qu'on en dise! Mais aujourd'hui il en va differement... quand a avoir "un certain interet parental" excuse moi mais j'adore ma fille et jamais je ne l'abandonnerais c'est comme ma vie....

pour l'adultere ... je n'ai jamais trompé ma femme ... et aujourd'hui Esmira et moi avons etabli qu'il ne se passerait rien avant la fin de ce proces ..notre rencontre est tres recente ... Apres le début de cette audience en fait.. Elle peut comme je l'ai deja dis venir le confirmer si besoin était.

c'est tout ce que j'ai a dire pour ma part

Balsamo tourna la téte et regarda son épouse et sa petite qui avait l'air un peu perdue dans cette salle.

Uriel écouta la spinalienne ; elle rechignait à parler, mais il ne la forcerait pas ; elle se décida néanmoins.
Il ignorait que Mathis était l'enfant de Napo, mais il savait que l'enfant n'avait pas survécu à une agression de la part de brigands.

Une fois encore, il endossa ce rôle de procureur, un rôle qu'il détestait, mais il en fallait bien un.
Et une fois, encore, il ne jugeait pas, mais il devait observer les règles ; Dieu qu'il eut été plus simple de procéder face à des inconnus.

Merci à vous deux.

Puis il se tourna vers le tribunal.

Nous avons ici, un homme et une femme, qui un jour se marièrent. Épris de sentiments amoureux, ceux-ci se sont, à l'instar des belles peintures pleines de vie, étiolés, la couleur disparaissant pour ne laisser qu'une image ternie.
Ils firent des choix, répondant à leurs souhaits du moment ; de cela, nous n'avons pas à les blâmer car ils ont leur Libre-Arbitre.

Et bien, avant les réquisitions, votre Honneur, si vous le permettez, je vais rappeler à l'assemblée mais davantage aux mariés et au public, les choses suivantes :

• Attendu que le droit canon procède que : Étant donné que le mariage est fondé sur la création d'une communauté de vie et d'une union profonde des époux, il ne peut être considéré comme une simple formalité qui serait révocable à souhait. L'union spirituelle des époux n'est jamais une chose acquise et définitive, il convient de lutter pour la construire et la maintenir. Ainsi un simple désaccord des époux ne saurait en aucun cas justifier une séparation. La voie qui mène au paradis est étroite, et demande bien des sacrifices.
  Toutefois un mariage peut-être annulé dans certaines circonstances, quand l'amitié des époux est rendue impossible par des actes graves et définitifs. Si les deux buts du mariage ont été atteints pendant une certaine période l'annulation de ce mariage ne donne toutefois pas licence de se remarier, sauf jugement contraire pour raisons exceptionnelles.
  
  
• Attendu que les témoins déclarent la disparition de leurs sentiments amoureux et l'impossibilité de vivre ensemble.
  
  
• Attendu qu'il y a eu adultère de la part de l'une des parties.
  
  
• Attendu que la Bulle Pontificale "Ad mundi salutem per sanctificationem" stipule que :

Citation :

Dissolution du sacrement du mariage.

Article 5 : La dissolution du sacrement du mariage est une extinction de ce dernier suite à la décision des époux de se séparer et de mettre fin à leur vie de couple.

Article 6 : Les motifs invoqués pour une dissolution du sacrement du mariage sont :

En ce cas précis :

- Article 6.1 : La disparition des sentiments amoureux entre les époux
- Article 6.2 : L’adultère commis par l’un des deux époux ; le conjoint fautif étant frappé d’interdiction de remariage.

Article 7 : La dissolution du sacrement du mariage implique la levée des obligations matrimoniales entre les époux.

Article 8 : En cas de dissolution, et lorsqu’il y a eu descendance, les obligations parentales demeures.

Article 9 : Lors d’une dissolution du sacrement du mariage, le mariage est reconnu valide et légitime, mais ne produit plus d’effets dans le futur. Les effets survenus dans le passé son légitimes et gardent leur pleine légitimité à perpétuité.

Légère pause avant la suite :

Les témoignages ayant été rendus publics, voici le réquisitoire de la procure :

• Accord de la Dissolution du mariage contracté entre Jo9183 dicte "Jo" et Balsamo85 dict "Balsamo", avec :
  
• Pour l'épouse : un remariage impossible pour l'heure, qui pourra éventuellement être levée par une audience, mais pas avant une année écoulé ; ainsi que la confession officielle et l'obtention de l'absolution auprès des autorités religieuses compétentes.
  
• Pour l'époux : un remariage possible, mais après une période de "probation" de six mois, pendant laquelle Balsamo méditera sur la finalité du mariage.
  
• Enfin, en ce qui concerne la garde de Maellys : l'enfant ayant vécu la plupart du temps avec sa mère, il serait inique de lui enlever. Elle peut donc rester avec elle, mais sera libre d'aller voir son père quand bon lui semblera ; de même que ce dernier pourra aller la voir sans que cela ne puisse en aucune manière lui être refusé.

Sed lex, dura lex.

Telles étaient les réquisitions, celles-ci n'étaient pas une finalité, car de un c'était le tribunal composé des juges qui allaient décider si oui ou non il les acceptait ; ensuite les cardinaux qui allaient y apposer leur sceau ou modifier la sentence.
Il se rassit, fatigué par cette tirade et ce qu'elle impliquait. Si quelqu'un voulait cette place de procureur, il lui aurait donné avec grand plaisir.

La fin d'un mariage était toujours bien triste, l'Aspirant vidâme avait lu et relu les minutes.
Que dire quand un couple ne s'entend plus et qu'enfant, il y a?
Penser aux bonheur de l'enfant était le principal.
Domi écouta donc sans sourciller le juge qui énonçait ce qui attendait chacun des ex-époux.

Oui !.. cest bien triste !..mais on ne peu revenir en arrière !. alors !..restons en là !..

Ma Marraine a eue assez souffrance, que si Monseigneur et notre Archidiacre veulent qu'on termine ce Procès alors je suis de tout cœur avec eux

j'allais embrasser ma Marraine pour la consolée et lui dire tout mon soutien, que si elle avait besoin d'une aide elle savait ou me trouvée!..

Domi attendait là, il avait donné un avis et attendait maintenant l'annonce de Monseigneur.

Après quelques heures de délibération avec les juges, l'évêque revint devant l'assemblée.

Après délibération des juges, la recommandation du procureur est accepté avec une modification majeure:

Citation :

•Accord de la Dissolution du mariage contracté entre Jo9183 dicte "Jo" et Balsamo85 dict "Balsamo", avec :

•Pour l'épouse : un remariage impossible pour l'heure, qui pourra éventuellement être levée par une audience, mais pas avant une année écoulée ; ainsi que la confession officielle et l'obtention de l'absolution auprès des autorités religieuses compétentes.


•Pour l'époux : un remariage possible mais pas avant une année écoulée.

•Enfin, en ce qui concerne la garde de Maellys : l'enfant ayant vécu la plupart du temps avec sa mère, il serait inique de lui enlever. Elle peut donc rester avec elle, mais sera libre d'aller voir son père quand bon lui semblera ; de même que ce dernier pourra aller la voir sans que cela ne puisse en aucune manière lui être refusé.

La raison de notre sévère rectification est qu'il nous est apparu que l'époux a négligé son mariage et que cet acte a impacté sur les évènements qui vous ont amenés ici.

Ce jugement est final en ce qui nous concerne.

Dans vos deux cas, des voeux ont été rompus qui n'auraient pas dûs l'être.
Tout ne nous semble pas avoir été tenté pour éviter de les rompre.
Il faut apprendre à considérer avant de prononcer ses voeux.

Si chacun faisait comme il l'entendait, des prêtres se promèneraient en armes ou défroqueraient dès la première gentille rencontre en taverne.
Les soldats déserteraient l'armée dès la première menace de combat, etc...

Il ne nous fait pas plaisir de sévir, comme il ne nous fait pas plaisir de vous voir devant nous en ces circonstances.

Nous prions le Tout-Puissant de vous pardonner le bri des voeux que vous avez prononcés l'un envers l'autre, devant Lui, le jour où vous avez décidé de vous unir.
Nous prions que vous puissiez faire votre chemin, de façon aristotélicienne et refaire votre vie, chacun de votre côté, après avoir médité pieusement les évènements des derniers mois, en laissant derrière vous les mauvais sentiments.
Nous prions enfin que le fruit de votre union rompue, trouve la Voie et grandisse dans la paix et l'amour, malgré l'exemple que vous lui avez offert jusqu'ici. Pour cela, je prie très fort.

Respectez ce jugement, respectez-vous et votre fille et vivez dans l'amour.
Confessez-vous et vivez heureux, pour mériter comme nous tous, le paradis solaire, à la fin de cette vie.

Ainsi est rendu notre jugement en cette affaire.



Du point de vue administratif, l'évêque note que dorénavant, les juges devront être sélectionnés en respectant certaines réserves.
Ainsi, la filleule de la Dame en procès n'aurait pas dû siéger comme juge.
Malgré son objectivité, elle demeure attachée aux deux parties et peut difficilement accepter le jugement rendu.