[OE de Metz] : Procès ecclésiastique : dissolution de mariage entre Caoimhim et Cataschtroumpf

Officialité Episcopale de Metz

Ce tribunal ecclésiastique sera composé de :

* Président : Mgr Amaël von Ried

* Official : Soeur Melyssa Ambroise

* Vidame : Mgr Mun Von Frayner

* Procureur : Frère Uriel de Réaumont Kado'Ch

Objet : Dissolution de mariage entre Messire Caoimhim O'Sullivan et Dame Cataschtroumpf

Documents et informations mis à la disposition de la cour :

Certificats de baptême

certificat

Certificat de mariage

certificat

Enfants issus de cette union

Mun avait revêtu sa tenue de Vidame, régent de la Province de Trèves, il se devait d’être présent lors des procès.
Entrant dans la grande salle, l’épée de Vidame à la ceinture la voyant encore vide au moins pour une fois il ne serait pas en retard..
Compulsant quelques parchemins qu'il avait apporté avec lui tout en attendant.

Après avoir pris connaissance du dossier et s'étant déjà fait une petite idée sur la question, même s'il ne jugeait pas avant l'audience, l'Evêque gagna la salle du tribunal où aurait lieu l'audience. Mun était déjà là, il le salua d'un sourire chaleureux et d'un signe de tête puis alla gagner sa place de président du tribunal, au fond de la salle, dans sa cathèdre surélevée sur une petite estrade. Ne restait plus qu'à attendre que les personnes devant participer à l'audience se présentent.

Nombre de messages : 32 Diocèse : toul Date d'inscription : 08/07/2008

Le grand jour était enfin arrivé, comme le lui avait dit Uriel quelques heures avant. En lisant la missive que celui-ci lui avait envoyé pour la prévenir, elle ne put s'empêcher de retenir ses larmes, qui innondèrent le papier. Il était trop tard à présent pour faire machine arrière, et malgré tout ce qui s'était passé entre elle et son mari, elle doutait encore. La jeune femme se releva, puis alla prévenir Caoimhim que leur jour était arrivé. Puis elle monta dans sa chambre, afin de se mettre une tenue conforme pour cette cérémonie qui n'en n'était pas vraiment une. Elle prit tout son temps, se coiffa longuement et se fit aussi belle que pour son mariage. Une fois prête, elle rejoignit son époux qui l'attendait déjà dehors. La jeune femme regarda une dernière fois sa demeure en se disant qu'elle n'y retournerai sans doute plus une fois la dissolution faite. Elle prit la main de son époux et monta dans la voiture qui les emena directement au tribunal ecclésiastique. Le coeur gros, les yeux rougit, elle embrassa son mari avec toute la tendresse qu'il lui restait, puis entra.

Il y avait déjà quelques personnes, dont Uriel. La belle lui adressa alors un sourire, puis se placa à l'endroit qu'elle pensait être le bon, sans s'assoir. Elle regarda le président et le vidame et les salue courtoisement de la tête, puis jetta encore un regard vers son époux. Elle tremblait à l'idée de devoir parler et s'expliquer. Ca faisait bien longtemps qu'elle n'étais pas allée se confesser, et aujourd'hui elle le regrettait. Et puis elle pensa à ses enfants, ses deux amours qui étaient restés avec un domestique dans la Seigneurie de son mari. Elle savait qu'elle les reverrait, mais plus rien ne serait comme avant. Elle soupira doucement, puis attendit que quelqun parle.

Nombre de messages : 27 Diocèse : Metz Date d'inscription : 15/08/2008

Quand sa femme vint lui annoncer que le procès allait se tenir Caoimhim eu l'impression que le monde s'effondrait sous ces pieds. Il y a tellement longtemps qu'il avait demandé a Uriel de réunir le tribunal... il avait presque oublié que ce jour allait fatalement tomber, se laissant bercer par le secret espoir que tout s'arrangerait. IL pâlit à la nouvelle, monta lui aussi se changer, revêtant un lourd manteau de laine brodé de fil d'or.

Il sorti en suite prendre l'air, il faisait gris et pluvieux, un temps idéal pour enterrer tout espoir...

IL fut frappé par la beauté de sa femme lorsqu'elle sorti, et ne pu s'empêcher de la revoir montant l'allée centrale de la cathédrale de Nancy, au bras de son parrain. Son cœur se serra, il ravala ses larmes et s'ébroua avant de rendre la main que Catha lui tendait. Il resta silencieux et grave tout le voyage... que pouvait-il dire encore?

Arrivé a destination, il répondit avec amour au baiser de sa douce. Il ne pu s'empêcher de murmurer un "mais pourquoi?" entre ses dents en la voyant s'éloigner.

Bien s$ur il connaissait la réponse a cette question, et le fait de devoir la partager avec tant de monde, de devoir dévoiler leur histoire aux yeux de tous l'angoissait terriblement.

En entrant, il reconnu Mun et Uriel, à qui il sourit tristement puis croisa le regard de sa femme. Mon dieu qu'elle était belle... son cœur se sera une nouvelle fois, mais il devait aller jusqu'au bout..

Bien, les deux "accusés" étaient présents. Il manquait l'Official, déjà qu'il ne respectait pas totalement le Droit Canon, qui prévoyait deux officiaux pour la tenue d'un tribunal au sein d'une officialité épiscopale, il ne pouvait pas se passer de la seule qu'il avait sous la main. Faisant signe de la main d'approcher à Uriel, il murmura une question au Procureur ecclésiastique lorsqu'il fut à ses côtés.

Melyssa Ambroise a bien été prévenue que sa présence était requise à ce tribunal en tant qu'Official, mon fils ?

Uriel salua Catha et Cao, ainsi que son parrain, Mun.
A la demande de l'évêque soucieux, il s'approcha et écouta sa question.

Oui, oui, bien sûr Monseigneur, Soeur Melly a été prévenue comme il se doit, par un courrier In Gratebus. Je vais ré-envoyer un pigeon.

Nombre de messages : 106 Diocèse : Metz Date d'inscription : 11/10/2009

[Excusez moi, un poil prise cette semaine HRP. J'éditerais ce post avec mon RP dans la soirée de demain normalement :)

Continuez comme si elle était là, je m'accommoderai de la situation sans soucis, c'est pratique un personnage narcoleptique ^^]

BOUM

Oui oui c'était le pigeon. Il était bien arrivé jusqu'à sa meuson pour lui rappeler un truc. Il s'était même méchamment scratché contre la fenêtre, à peu près comme tous ses collègues. Sans déconner, qu'est-ce que c'est niais un pigeon, nan ?
M'enfin bref, pour que la bestiole s'éclate contre sa vitre, c'est qu'il se passait un truc potentiellement important quelque part. Mais quoi ! Baptême ? Mariage ? Enterrement ?

La Diaconesse ouvrit donc et décolla l'animal emplumé en retroussant le nez, et s'empressa de lire ce qui était écrit sur le message qu'il apportait.

-Scheiiiiiiiiiiiiiiβe ! j'savais bin qu'j'oubliais un truc !

Vite vite, elle se frotta la joue pour enlever l'encre qui s'y trouvait (ben oui, empaffée sur un parchemin, ça pardonne pas), avec le fol espoir qu'en frottant juste comme ça, ça s'en irait. C'est beau l'espoir hein ?
Pis elle se mit en route pour la salle de l'Officialité, avec sa car...... sans sa carte. C'est vraiment dur d'avoir une mémoire de moule quand même.. Un jour elle va perdre sa tête sans s'en rendre compte.

Après des heeeeeures de tournicotis-tournicotas, elle vit enfiiiiiin la porte où que y'avait écrit dessus "Officialité Épiscopale".

-Hourraaaaaaaaa ! J'suis géniale ! J'suis même pô à la bourre que j'suis sure !

Et hop, on rentre dans la salle où... Y'a déjà tout le monde d'arriver.. Finalement, elle était à la traine, un peu comme d'hab quoi.

-Heum... B'jour tout l'monde. J'suis désolée d'mon retard, j'me suis pârdue dans l'Archidiocèse, mais j'suis toute bien opérationnelle là ! On peut y'aller quand qu'vous voulez !

En rajoute pas trop Melly, c'est pas bien d'en faire trop... On passe pour une nouille après (Mais c'est une nouille voyons !)... Oui enfin bon, tu donnes pas une très bonne image de toi quoi !

Uriel confirma à Amaël que Melyssa avait été prévenu, et peu de temps après, elle fit son apparition, sans grande discrétion. Elle s'excusa pour son retard mais Amaël se contenta de lui adresser un regard sans émotion. Il n'avait pas encore eu l'occasion de s'entretenir avec la diaconesse mais apparemment elle était ... particulière. Une fois qu'elle fut installée, Amaël frappa trois fois au sol avec le pied de sa crosse afin de signifier l'ouverture de l'audience.

En ce quatorzième jour du mois de novembre de l'an de grâce MCDLVIII, nous, Monseigneur Amaël von Ried, Evêque de Metz par la grâce de Dieu et la volonté de Sa Sainteté le Souverain Pontife Eugène V, sous le regard du Tout-Puissant, déclarons l'ouverture du procès ecclésiastique des enfants du Très-Haut Caoimhim O'Sullivan et Cathaschtroumpf O'Sullivan.

Amaël fit alors signe à Uriel.

Monsieur le Procureur, je vous laisse énoncer l'acte d'accusation.

Uriel se leva et toussota pour faire revenir sa voix.

Merci Votre Honneur,

Et bien il s'agit aujourd'hui de statuer sur la demande de dissolution du mariage de Dame Cathaschtroumpf O'Sullivan et de Messire Caoimhim O'Sullivan, demande émanant de l'épouse.
Ladite demande datant de quelques semaines a été considérée et est aujourd'hui prête à être traitée, eu égard à la réunion de toutes les parties de ce tribunal.

Il regarda ensuite Cao et Catha, leur signifiant que ce serait bientôt à eux de parler, après que l'évêque les y aurait invité.

Gratien, arborant son uniforme de la Garde épiscopale, était présent afin d'assurer la police de la salle au sein du tribunal. Si cela était nécessaire, il agirait sur toute réquisition du tribunal ou de son vidame.

Nombre de messages : 27 Diocèse : Metz Date d'inscription : 15/08/2008

Caoimhim ne savait pas trop comment les choses allaient se passer, mais il savait qu'il avait des choses a dire... et qu'il valait sans doutes mieux qu'il les disent avant que catha parle, c'est avant tout elle qu'il devait convaincre, a qui il devait confirmer ce qu'il avait sur le cœur. Elle aurait le dernier mot.

Ne sachant que faire il alla de l'avant, croisant les doigts pour ne pas faire une bêtise et ne pas se mettre le tribunal a dos

IL leva la main en regardant l'évêque, espérant que celui ci allait lui laisser la parole.

Amaël avisa Gratien et fut content que le capitaine soit là à assurer son office. Néanmoins il ne laissa rien apparaître, écoutant Uriel faire l'acte d'accusation. Voyant l'époux lever la main, Amaël s'adressa à lui.

Mon fils, votre tour viendra de vous exprimer, mais pour le moment, étant donné que c'est votre épouse qui demande la dissolution du mariage, c'est à elle de s'exprimer la première afin qu'elle nous expose les raisons de sa demande.

Il fit alors signe à la femme de se lever et s'avancer pour parler.

Mun failli éclater » de rire en entendant sœur Melyssa. Après avoir saluer toutes les personnes présente. S'essuyant une larme .
Prenant place sur l'invitation de Monseigneur Armaël

(HRP je suis complètement saturé pour le moment s'est à croire que les chefs pensent plus en hiver^^ Mais je passe régulièrement)

Nombre de messages : 32 Diocèse : toul Date d'inscription : 08/07/2008

La jeune femme se leva quand l'évêque lui demanda de s'exprimer, puis se tourna vers Cao, cherchant encore un peu de réconfort et de l'aide. Elle avait demandé la dissolution du mariage, oui, mais à ce moment précis, elle ne se souvenait plus de la réelle motivation qu'elle avait. Elle se souvenait juste des bons moments qu'elle avait passé avec son époux. Elle soupira doucement, puis se retourna face à ceux qui allaient la juger. La belle prit une profonde respiration et répondit d'une voix tremblotante.

Bonjour à vous, et merci pour le temps que vous nous consacrez. J'ai effectivement demandé au père Uriel la dissolution de notre mariage. On a longuement parlé lui et moi, et m'a proposé bon nombre d'alternative qui me semblaient simplement pas envisageable. Ensuite on a attendu, j'ai voyagé seule jusqu'en Bretagne, et puis mon époux m'a ordonné de rentrer en Lorraine, et de m'établire dans sa seigneurerie de Sommerviller. Je suis donc rentrée, un peu perdue, ne sachant plus vraiment quoi faire. Et puis je me suis laissée guider par la vie, et par les volontés de mon mari.

Mon époux m'a rendue plus forte, plus respectable aussi. J'ai beaucoup appris de lui et je ne le remercierai jamais assez pour tout ce qu'il m'a apporté. Il a toujours été un époux dévoué et attentionné et un très bon père. D'ailleurs c'est lui qui s'est chargé de l'éducation de nos enfants lors de mon voyage vers la Bretagne. Malheureusement, le temps nous a un peu séparé l'un de l'autre, certaines circonstances n'ont pas aidé, et puis j'ai perdu confiance en lui. Je l'ai fait souffrir et il m'a fait souffrir, mais je suis seule responsable, car Caoimhim est un homme bon et généreux. J'ai donc demandé la dissolution pour ne plus lui faire de mal, et pour ne pas salire son nom, ni celui de sa suzeraine. Je ne suis plus capable de jouer le rôle de la parfaite épouse. J'ai échoué dans mon rôle et je l'ai blessé.

J'aime mon mari, mais plus de la même façon qu'au début.

La jeune femme s'interrompit un instant, puis regarda Cao assis un peu plus loin et reprit.

Je t'aime Cao, oui je t'aime, mais tu le sais, je ne suis pas celle dont tu as besoins. Se retournant vers l'évêque, elle continua.

J'ai si peur de le blesser encore, et pire encore, de blesser ou humilier sa suzeraine. Je ne suis pas faite pour être épouse, et encore moins pour être l'épouse d'un seigneur. Je suis terrifiée par le mariage, j'ai peur de tout ce que ça implique. Je ne vous cacherai pas pourtant que je ne suis plus aussi sûre de vouloir me séparer entièrement de mon mari. Mais est-ce que rester mariée à lui est une bonne chose? Je vous laisse seuls juge.

Regardant l'assemblée, Catha soupira doucement, attendant la suite des événements.

L'Evêque écouta, impassible, l'épouse exposer les raisons de sa demande de dissolution de mariage. Et c'était assez confus. On pourrait croire qu'un prêtre n'était pas aux faits de ces choses là, mais dans le cas d'Amaël, c'était différent, car il avait un passé ... "chargé". En l'occurrence, les choses de l'amour lui étaient tout à fait connus, et surtout les tourments de l'âme liés à l'amour. Il comprenait donc l'épouse, sans la comprendre, car visiblement, à ce qu'il comprenait, elle n'avait aucun problème avec son mari, si ce n'est une difficulté à se faire à son rang.

Ma fille, je ne vais pas juger selon ce que vos paroles laissent penser. Si vous ne voulez plus aller au bout de cette procédure, l'audience peut s'arrêter dès maintenant et le dossier être classé et mis aux archives.

Il se pencha légèrement en avant, le regard braqué sur la femme.

Souhaitez-vous oui ou non que le procès continu ou renoncez-vous à demander la dissolution de votre mariage ? La question étant d'importance, je vous laisse le temps de la réflexion, mais soyez sûre de vous lorsque vous me répondrez.

Nombre de messages : 32 Diocèse : toul Date d'inscription : 08/07/2008

Regardant son interrlocuteur dans les yeux, la jeune femme sentit son sang se glacer. Elle avait peur. Elle aurait préférer qu'il tranche lui même, mais maintenant elle devait s'explique encore. Elle regarda son mari assis un peu plus loin et soupira doucement avant de ramener son regard vers ceux qui la jugent. L'êveque lui avait laissé le temps pour réfléchire, mais elle n'en avait pas besoins, elle savait ce que voulait son époux et elle s'y plierait encore une fois aujourd'hui.

Merci pour ce délais que vous m'avez accordé. Je n'en ai nullement besoins, mais peu importe. Mon mari souhaite poursuivre ce mariage malgré tout le mal que je lui ai fait et que je lui fait encore en venant ici. Je vous demande donc à tous pardon de vous avoir dérangé pour rien. Je renonce à annuler ce mariage.

Sèchant une larme qui roulait sur sa joue, elle baissa la tête honteuse et se rassied sans attendre l'autorisation de l'êveque, puis attendit que quelque chose se passe.

Amaël écouta l'épouse lui dire sa décision. Il resta impassible même si intérieurement il se félicitait de ce dénouement heureux. Il fit alors claquer la base de sa crosse sur le dallage de la salle de tribunal.

L'affaire est donc close, le dossier peut être archivé.

L'Evêque se leva alors de sa cathèdre et quitta les lieux après avoir salué et remercié les personnes présentes. Le jugement divin avait tranché, ce mariage était voué à l'amour et au bonheur, il perdurerait donc.

Uriel ne put s'empêcher de sourire.
De mémoire, il n'avait jamais vu cela ... demander la dissolution puis revenir sur sa décision ... mais il en fut tout autant ravi que l'évêque de Metz.

A la rigueur, il fallait mieux réunir un tribunal pour rien que de le faire pour quelque chose.
Affaire classée donc !

Nombre de messages : 106 Diocèse : Metz Date d'inscription : 11/10/2009

Tout le monde était content, elle aussi faut dire. La diaconesse supportait pas les gens qui prenaient le mariage à la légère et qui voulaient divorcer après même pas un an de vie commune. M'enfin, elle aurait quand même préféré resté dans son plumard si c'était pour entendre ça.
C'est quand même beau le mariage des fois, ça faire redevenir amoureux.

Quand c'est qu'elle en aura un elle d'amoureux hein ? La vie est belle avec les autres mais jamais avec elle pfeuh.